Après 53 ans de services, le CHRS RIboud ferme ses portes et laisse place au CHRS Bell'Aub !
Vendredi 3 décembre a eu lieu l'inauguration du nouveau CHRS de LAHSo "Bell Aub", remplaçant le premier cente d'hébergement de LAHSo, le CHRS Riboud.
Cet événement a permis de faire découvrir ces nouveaux locaux à bon nombre d'invités. Entre autres :
- Martine Roure, Présidente de LAHSo
- Benoît Rochas, Sous-préfet, représentant le Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
Préfet du Rhône
- Benjamin Badouard, conseiller métropolitain, représentant Bruno Bernard,
- Grégory Doucet, Maire de Lyon
- Véronique Dubois-Bertrand, Maire du 3ème arrondissement
- Sandrine Runel, Adjointe au Maire, déléguée aux affaires sociales et aux solidarités
- Alexandre Chevalier, Président de la SAHLMAS
- Zorah Aît Maten, ancienne adjointe au Maire de Lyon, en charge des affaires sociales
et bien d'autres encore...
Témoignage de Grégory Doucet, maire de Lyon :
"Très heureux d’avoir enfin pu inaugurer le nouvel Hôtel Social Bell’Aub dans le 3e arrondissement en remplacement de l’Hôtel Riboud, devenu obsolète.
Nous avons là un très bel équipement, respectant à la fois l’intimité des résidents, tout en offrant des espaces collectifs de qualité, propices à briser l’isolement des hébergés. Et j’espère, donnant pour chacune des personnes ayant connu la rupture sociale avant d’arriver là, un moyen efficace de se réapproprier son existence.
Car c’est l’esprit du lieu : si on épaule tout le monde, chacun est acteur de son destin.
L’endroit s’ouvre sur le quartier pour mieux
tisser des liens. La réinsertion se fait notamment par le travail et en renforçant le pouvoir d’agir.
La ville, avec la métropole, s’engage pour le droit au logement.
Si du temps de Louis Pradel le « vagabondage » paraissait une menace pour la collectivité, on sait aujourd’hui au contraire que le premier danger sont les souffrances psychiques et le risque pour la santé pour les personnes privées de logement.
Alors, à défaut de parvenir à réduire suffisamment les inégalités, les violences ou la détresse économique souvent à l’origine des parcours d’errance, nous avons la responsabilité d’essayer, au moins, de mettre tout le monde à l’abri.
Souhaitons que l’Hôtel Bell’Aub y contribue au mieux."